Douleur qui réveille la nuit, dans le bas du dos, d’un seul côté en général ? On dirait bien que vos reins font des leurs. Les coliques néphrétiques, on ne souhaite ça à personne, car ça peut vite faire tomber vos plans de la journée à l’eau.
Les petits cailloux, on les préfère dans l’allée du jardin, hein ! Mais il arrive que certains se forment dans les canaux de notre système rénal. Ce sont des sels minéraux qui s’agglomèrent. Ils bouchent la circulation, et ça fait mal. C’est dans ces cas-là que l’on se tourne vers les bons vieux remèdes de grand-mère, pour éliminer les calculs, et la douleur par la même occasion.
1. Faire attention à la consommation d’eau !
En prévention, vous savez certainement qu’il faut boire, de 1,5 à 2 litres d’eau. Munissez-vous d’une gourde sympa pour y penser, d’une alarme si nécessaire, et buvez ! Le Dr Marie Courbebaisse, médecin néphrologue à l’hôpital Pompidou, conseille de faire en sorte de générer environ 2 litres d’urine par jour, pour éviter les calculs. Mais s’il est trop tard, et que les coliques néphrétiques sont installées, attention !
Inutile de vous noyer pour essayer de compenser ce que vous n’avez pas bu avant. Si le calcul est installé, il ne va pas être éjecté par un raz-de-marée. Continuez de boire à votre soif, et de préférence une eau à faible concentration en minéraux (<500mg/L).
2. Le jus de citron
Cet agrume est riche en acide citrique. C’est un excellent moyen de remplacer le citrate de potassium naturellement. Quel intérêt, nous direz-vous ?
Une étude a montré que le jus de citron pouvait être presque aussi efficace que le citrate de potassium pour limiter la formation de calculs rénaux par cristallisation de calcium. Ainsi, il restera dans le sang, et n’ira pas se loger dans le système urinaire. C’est super, car on trouve plus facilement du jus de citron dans son frigo que du citrate de potassium ! À boire (presque) sans modération, à raison d’un tiers de verre de jus de citron, dans de l’eau, chaque jour.
3. Le vinaigre de cidre
Lui aussi contient de l’acide citrique, capable de dissoudre les calculs responsables de votre colique néphrétique. Le vinaigre de cidre est une vraie source de bienfaits :
- Il contient des traces de potassium, qui intervient souvent pour lutter contre les calculs ;
- Il aide à diminuer le pH, malgré son acidité ;
- Il diminue le taux de cholestérol, souvent facteur de risques pour les calculs.
Pensez donc à diluer 1 à 2 cuillères à soupe de cet ingrédient vieux comme le monde. Vos reins ne s’en porteront que mieux !
4. Le persil
Le persil n’est pas que bon à assaisonner votre omelette aux champignons. Cette plante aromatique a des propriétés anti-inflammatoires et diurétiques. Tout ce qu’il faut pour lutter non seulement contre la douleur provoquée par les coliques néphrétiques, mais aussi aider à éliminer les calculs grâce à la stimulation des reins. Pris en complément alimentaire, frais, ou en tisane, le persil a prouvé ses bénéfices dans le traitement de maladie des reins, comme leur prévention.
5. L’infusion d’ortie
L’ortie n’est pas en reste, surtout ses feuilles. Vous êtes peut-être déjà adepte de la soupe d’ortie, et c’est tant mieux ! C’est un très bon moyen d’agir contre les calculs. Elle est capable de désagréger les cristaux d’oxalates de calcium, et l’Organisation Mondiale de la Santé elle-même recommande son utilisation dans ce genre d’affection. En plus, il existe différents moyens d’en consommer : en tisane, en comprimés, ou dans des plats.
6. Le pissenlit
La nature est pleine de ressources, alors autant s’en servir ! Le pissenlit est un ingrédient à privilégier pour fortifier votre système rénal. Ce sont les feuilles surtout, pour leur richesse en potassium, qui sont tout indiquées. Elles sont un peu amères, mais stimulent le fonctionnement du rein pour assurer la circulation des minéraux qui seraient tentés de s’y installer. Allez, circulez, y’a rien à voir !
7. Le basilic
Vous voulez faire de vos reins une machine de guerre capable de torpiller les calculs avant même qu’ils ne s’installent ? Le basilic est non seulement puissant en goût mais il est aussi riche en acide acétique. Oui, comme dans le vinaigre. Qui l’eût cru ! En prévention comme en traitement, pensez donc à cette petite plante aromatique pour prendre soin de vos reins. Dites, avec tout ça, on a de quoi se faire une belle salade composée, vous ne croyez pas ?
8. L’huile essentielle de lavande
La reine des antidouleurs, c’est elle. Elle ne va peut-être pas éliminer les calculs directement, mais il ne faut pas négliger l’impact de la décontraction dans les situations de coliques néphrétiques. Si vous avez mal, vous êtes contracté. Et si vous êtes contracté, vos muscles, même les plus petits, le sont aussi. Si vous aidiez à détendre tout ce joli monde, pour fluidifier un tant soit peu le passage de vos petits calculs dans les conduits d’évacuation ?
Vous pouvez utiliser l’huile essentielle de lavande en massage dans le bas du dos, mélangée à une huile d’amande douce, ou bien dans un bain chaud réconfortant. On sent sa bonne odeur d’ici, pas vous ?
9. Les graines de courge
C’est une astuce de grand-mère deux en un. Les graines de courge font un parfait en-cas sain, en même temps qu’elles sont capables de diminuer le taux d’oxalates de calcium, avant qu’ils ne s’agglomèrent. Vous pouvez aussi en disposer dans votre fameuse salade, ça ramène du croquant !
10. Manger des aliments diurétiques
Évidemment, plus vous allez aux toilettes régulièrement pour faire pipi, moins vous avez de risques de fabriquer et stocker les cristaux d’oxalate. Tournez-vous vers des aliments diurétiques, en plus de boire, et vous mettrez toutes les chances de votre côté ! Beaucoup de fruits riches en eau, mais aussi le concombre, le céleri ou les asperges, sont intéressants de ce point de vue. Si vous êtes adepte de café, ne dépassez toutefois pas 3 tasses par jour. Il a des qualités, mais pas que !
Conclusion
En remplissant votre assiette de tous ces bons remèdes de grand-mère, il y a fort à parier que votre colique néphrétique ne sera bientôt plus qu’un lointain souvenir ! Pensez tout de même à consulter en cas de forte douleur, ou de récurrence. Mamie n’est pas médecin !